Quand je suis partie à Los Angeles pour un voyage linguistique, j’ai découvert un autre monde. Là-bas, OnlyFans était quelque chose de très connu, presque banal. Un jour, mon amie américaine m’a confié qu’elle travaillait dessus. Pour être honnête, ma première réaction a été la surprise mêlée à un malaise : en tant que Française, très sage, très réservée, j’avais une mentalité où l’on reste discret, où on évite de trop se montrer. L’idée de vendre des photos de soi nue sur internet me paraissait impensable.
Elle, au contraire, avait cette mentalité américaine du rêve américain : tout est possible, il faut tenter sa chance, foncer pour réussir. Là où moi je voyais quelque chose de tabou, elle voyait une opportunité incroyable. Ce contraste m’a marquée. Je n’ai pas osé me lancer à l’époque. J’ai préféré rester la “gentille fille française” bien sage, qui ne prend pas de risques.
Mais en rentrant en France, le retour a été brutal. Je me suis retrouvée coincée dans une vie monotone, loin de l’énergie et de la liberté que j’avais ressenties à Los Angeles. Alors, finalement, j’ai décidé d’essayer. J’ai ouvert mon compte, seule, et j’ai réussi à générer environ 300 € par mois pendant plusieurs mois. C’était un petit revenu d’appoint… mais jamais plus. Je plafonnais et je ne savais pas pourquoi.
C’est là que j’ai recontacté mon amie américaine. Elle m’a alors révélé un détail que je n’avais jamais imaginé : elle travaillait avec une agence spécialisée. Ma réaction a été la surprise totale : « Une agence ? Pour OnlyFans ?! » Je ne savais même pas que ça existait. Elle m’a expliqué que toutes les grandes créatrices du monde étaient accompagnées par des agences professionnelles, et que c’était ça leur véritable secret.
J’ai alors cherché une agence sérieuse, et je suis tombée sur The Nordbay Agency. Et c’est à partir de ce moment-là que tout a changé. En quelques mois, j’ai dépassé toutes mes attentes. Mes revenus ont explosé, j’ai pris confiance en moi, et j’ai compris que ce n’était pas moi qui étais “limitée”, mais juste ma façon de faire.
Aujourd’hui, je ne suis plus cette fille réservée qui doutait et qui plafonnait à 300 €. Je suis indépendante financièrement et j’ai réalisé qu’il fallait parfois sortir de sa mentalité d’origine pour saisir de vraies opportunités. Mon seul regret, c’est de ne pas avoir écouté mon amie plus tôt.
